OLIVIER CALVEL
ÉCART
Villa Cameline. Maison abandonnée
43, avenue Monplaisir - Nice
14 mars-29 mars 2014
Depuis 10 ans, la Maison abandonnée accueille des artistes qui, inévitablement, superposent les traces de leur passage à celles déjà gravées sur les murs qui datent d'une époque, où abandonnée par ses propriétaires, la villa était squattée et laissée à la fantaisie de visiteurs impromptus.
Ces traces ont donc une double origine. Le décor ornemental initial, fait d'angelots en stucs, de frises luxuriantes ou encore de lustres au plafond, et celles laissées par les expositions, trous de vis ou de clous, restes de cartels, tags, annotations faites à la main, etc.
Le contexte décalé du lieu, rend ce décorum bourgeois encore plus beau, plus pur, plus grave. Dès la genèse du projet de la Maison abandonnée, le choix avait été fait de conserver ces témoignages visuels qui participent à l'atmosphère particulière du lieu.
La villa absorbe ainsi toute les traces des expositions, les abandonne ensuite mais en conserve une marque indélébile qui vient se surajouter à celles déjà existantes. Elle constitue, avec le temps, un corpus évolutif.
La question qui se posent aux artistes qui viennent y est exposer est la suivante: comment faire vivre son travail face à ces stigmates, à ces stucs rococos omniprésents sur les murs qui fatalement accrochent l'œil du visiteur?
Pour son exposition «Écart», Olivier Calvel a souhaité fixer ces témoignages à travers son objectif photographique et a choisi de s'y confronter par la mise en exergue de certains détails comme pour mieux les neutraliser ou leur rendre un hommage appuyé en les inscrivant définitivement dans l'histoire de la villa.
ÉCART
Villa Cameline. Maison abandonnée
43, avenue Monplaisir - Nice
14 mars-29 mars 2014
Depuis 10 ans, la Maison abandonnée accueille des artistes qui, inévitablement, superposent les traces de leur passage à celles déjà gravées sur les murs qui datent d'une époque, où abandonnée par ses propriétaires, la villa était squattée et laissée à la fantaisie de visiteurs impromptus.
Ces traces ont donc une double origine. Le décor ornemental initial, fait d'angelots en stucs, de frises luxuriantes ou encore de lustres au plafond, et celles laissées par les expositions, trous de vis ou de clous, restes de cartels, tags, annotations faites à la main, etc.
Le contexte décalé du lieu, rend ce décorum bourgeois encore plus beau, plus pur, plus grave. Dès la genèse du projet de la Maison abandonnée, le choix avait été fait de conserver ces témoignages visuels qui participent à l'atmosphère particulière du lieu.
La villa absorbe ainsi toute les traces des expositions, les abandonne ensuite mais en conserve une marque indélébile qui vient se surajouter à celles déjà existantes. Elle constitue, avec le temps, un corpus évolutif.
La question qui se posent aux artistes qui viennent y est exposer est la suivante: comment faire vivre son travail face à ces stigmates, à ces stucs rococos omniprésents sur les murs qui fatalement accrochent l'œil du visiteur?
Pour son exposition «Écart», Olivier Calvel a souhaité fixer ces témoignages à travers son objectif photographique et a choisi de s'y confronter par la mise en exergue de certains détails comme pour mieux les neutraliser ou leur rendre un hommage appuyé en les inscrivant définitivement dans l'histoire de la villa.
