BEN VAUTIER
BEN SUR BEN
Marlborough Monaco
4, Quai Antoine 1er - Monaco
5 décembre – 31 janvier 2013
En décembre, la galerie est ouverte les samedi 7, 14 et 21 décembre de 11h et 18h
Ben retourne à la galerie Marlborough pour une deuxième exposition out of limits. En partie rétrospective avec quelques œuvres des années 70, des œuvres boîtes, des écritures sur l’art, des petites idées, des portraits déséquilibrés … une exposition d’une quarantaine d’œuvres qui nous plonge dans le monde de Ben qui semble occuper le paysage depuis toujours.
Thierry Raspail a écrit sur Ben : « Ben est en effet l’homme du présent, c'est-à-dire de la prospective permanente : freiner pour lui n’est pas une perte de temps, c’est tout simplement une petite mort… De plus, Ben craint l’enfermement, les catégories, les convictions arrêtées, l’immobilisme, l’ordre, les taxinomies et par conséquent l’histoire, appliquée à lui-même dans ce qu’elle pourrait avoir de définitif. S’il se met en perspective c’est toujours à des fins critiques, pour consolider ce qui structure dans la durée : le doute. »
Ben, artiste autodidacte, est l’un des plus inconditionnels héritiers de Marcel Duchamp. Il observe et critique les différents mouvements de l’art contemporain, il doute de tout et même de lui-même. Ben utilise les mots pour leur valeur signifiante et crée ainsi des messages laconiques qui lui servent pour dénoncer la désinformation, défendre la culture occitane, chercher la vérité, mettre en danger son ego, parler de l’amour, exercer la polémique…
Benjamin Vautier, dit Ben, est né à Naples le 18 juillet 1935 de mère occitano irlandaise et de père suisse français. Après plusieurs périples en Italie, Turquie, Egypte et Grèce il s’installe à Nice avec sa mère en 1949. A l’âge de 16 ans, Ben commence à travailler dans une librairie avant d’ouvrir son propre magasin qui devient une des curiosités de la ville et lieu de rencontre des artistes. A la fin des années 1950, après sa rencontre avec Arman et Yves Klein, Ben commence sa « lutte » éternelle avec l’art et la notion de l’art. A cette époque il considère que tout art doit apporter un choc et être nouveau. En 1962, invité par Daniel Spoerri à la Misfits Fair de Londres il passera quinze jours dans la vitrine de la galerie One. Durant cet événement il rencontre Georges Maciunas qui l’invite à rejoindre le groupe Fluxus. De 1963 à 1966 Ben donne de l’importance à la notion vie-art, il réalise des actions de rue et met en scène des concerts Fluxus (Théâtre Total), il parcourt l’Europe avec une vieille 2 CV et crée une galerie dans la mezzanine de son magasin. Entre 1966 et 1970, il privilégie un art d’attitude et réalise des gestes. A partir des années 1970, les expositions de Ben se multiplient en Europe, en particulier en Suisse, en Allemagne, en Italie et en Hollande et il ne cesse d’explorer d’autres voies créatives comme la photographie, la vidéo et l’assemblage d’objets.
Ses œuvres font partie des collections publiques comme, entre autres, le Centre Pompidou et le musée d’art moderne de la ville de Paris, le Stedelijk Museum à Amsterdam, le Walker Art Center à Minneapolis, le musée de Luzerne en Suisse. Parmi ces expositions récentes, le musée d’art contemporain de Lyon lui consacre en 2010 une grande rétrospective Ben, strip-tease intégral. En 2013 il présente à la Fondation du doute de Blois un projet réunissant 50 artistes où règne l’esprit Fluxus, un lieu singulier ouvert à toutes formes d’art.
Catalogue de l'exposition sur demande préfacé par Philippe Piguet.
BEN SUR BEN
Marlborough Monaco
4, Quai Antoine 1er - Monaco
5 décembre – 31 janvier 2013
En décembre, la galerie est ouverte les samedi 7, 14 et 21 décembre de 11h et 18h
Ben retourne à la galerie Marlborough pour une deuxième exposition out of limits. En partie rétrospective avec quelques œuvres des années 70, des œuvres boîtes, des écritures sur l’art, des petites idées, des portraits déséquilibrés … une exposition d’une quarantaine d’œuvres qui nous plonge dans le monde de Ben qui semble occuper le paysage depuis toujours.
Thierry Raspail a écrit sur Ben : « Ben est en effet l’homme du présent, c'est-à-dire de la prospective permanente : freiner pour lui n’est pas une perte de temps, c’est tout simplement une petite mort… De plus, Ben craint l’enfermement, les catégories, les convictions arrêtées, l’immobilisme, l’ordre, les taxinomies et par conséquent l’histoire, appliquée à lui-même dans ce qu’elle pourrait avoir de définitif. S’il se met en perspective c’est toujours à des fins critiques, pour consolider ce qui structure dans la durée : le doute. »
Ben, artiste autodidacte, est l’un des plus inconditionnels héritiers de Marcel Duchamp. Il observe et critique les différents mouvements de l’art contemporain, il doute de tout et même de lui-même. Ben utilise les mots pour leur valeur signifiante et crée ainsi des messages laconiques qui lui servent pour dénoncer la désinformation, défendre la culture occitane, chercher la vérité, mettre en danger son ego, parler de l’amour, exercer la polémique…
Benjamin Vautier, dit Ben, est né à Naples le 18 juillet 1935 de mère occitano irlandaise et de père suisse français. Après plusieurs périples en Italie, Turquie, Egypte et Grèce il s’installe à Nice avec sa mère en 1949. A l’âge de 16 ans, Ben commence à travailler dans une librairie avant d’ouvrir son propre magasin qui devient une des curiosités de la ville et lieu de rencontre des artistes. A la fin des années 1950, après sa rencontre avec Arman et Yves Klein, Ben commence sa « lutte » éternelle avec l’art et la notion de l’art. A cette époque il considère que tout art doit apporter un choc et être nouveau. En 1962, invité par Daniel Spoerri à la Misfits Fair de Londres il passera quinze jours dans la vitrine de la galerie One. Durant cet événement il rencontre Georges Maciunas qui l’invite à rejoindre le groupe Fluxus. De 1963 à 1966 Ben donne de l’importance à la notion vie-art, il réalise des actions de rue et met en scène des concerts Fluxus (Théâtre Total), il parcourt l’Europe avec une vieille 2 CV et crée une galerie dans la mezzanine de son magasin. Entre 1966 et 1970, il privilégie un art d’attitude et réalise des gestes. A partir des années 1970, les expositions de Ben se multiplient en Europe, en particulier en Suisse, en Allemagne, en Italie et en Hollande et il ne cesse d’explorer d’autres voies créatives comme la photographie, la vidéo et l’assemblage d’objets.
Ses œuvres font partie des collections publiques comme, entre autres, le Centre Pompidou et le musée d’art moderne de la ville de Paris, le Stedelijk Museum à Amsterdam, le Walker Art Center à Minneapolis, le musée de Luzerne en Suisse. Parmi ces expositions récentes, le musée d’art contemporain de Lyon lui consacre en 2010 une grande rétrospective Ben, strip-tease intégral. En 2013 il présente à la Fondation du doute de Blois un projet réunissant 50 artistes où règne l’esprit Fluxus, un lieu singulier ouvert à toutes formes d’art.
Catalogue de l'exposition sur demande préfacé par Philippe Piguet.
