MARCEL ALOCCO
BLANC COMME COULEURS
Galerie Depardieu
6, rue du docteur Jacques Guidoni (ex passage Gioffredo) - Nice
30/4/2015 - 30/5/2015
Le travail consiste à faire apparaître une figure connue du Musée imaginaire, en traduisant dessin, couleurs, formes des matériaux du modèle par le travail dans le seul blanc du tissu : Trois états possibles du support textile pour faire apparaître les images souhaitées par un travail de la matière sans apport de l'imprégnation de colorants ou de la superposition de couleurs peintes : parties détissées, parties évidées, parties préservées en l'état initial, en tenant compte de la nécessité de préserver la continuité du tissu.
L'image apparaît par jeux de pénétrations ou d'impacts plus ou moins forts de la lumière dans la matière.
Contrastes de blancs plus ou moins éclairés, contrastes de la matière avec ses creux qui font avoisiner les procédés à l'oeuvre à la fois à ceux de la peinture, et par le vide autour des formes, à la sculpture.
Forte a été la tentation de choisir de mettre en scène parmi d'autres images le carré blanc sur fond blanc de Casimir Malevitch: mais quel pouvait être l'intérêt de refaire ce qui a été fait ?
Nous constatons que dans ce tableau (peinture à l'huile) si le carré blanc de Malevitch est visible sur un fond dit blanc, c'est que le fond dit blanc contraste d'être peint d'un blanc " teinté ".
Le fond ou le carré sont de teintes différentes, autrement dit, l'un ou l'autre n'est pas blanc.
Si le travail de restitution de ce tableau présente un intérêt au-delà de l'ironie du projet, c'est de ne pas jouer sur la couleur, mais sur l'état d'une même matière.
Dans cette présentation de figures de peintres divers, le fond est constitué du même blanc par la continuité des mêmes fils qui formes les images, mais la matière est mise en espace. Par cette démarche, le blanc fait sens en se substituant à toutes les couleurs des images modèles.
BLANC COMME COULEURS
Galerie Depardieu
6, rue du docteur Jacques Guidoni (ex passage Gioffredo) - Nice
30/4/2015 - 30/5/2015
Le travail consiste à faire apparaître une figure connue du Musée imaginaire, en traduisant dessin, couleurs, formes des matériaux du modèle par le travail dans le seul blanc du tissu : Trois états possibles du support textile pour faire apparaître les images souhaitées par un travail de la matière sans apport de l'imprégnation de colorants ou de la superposition de couleurs peintes : parties détissées, parties évidées, parties préservées en l'état initial, en tenant compte de la nécessité de préserver la continuité du tissu.
L'image apparaît par jeux de pénétrations ou d'impacts plus ou moins forts de la lumière dans la matière.
Contrastes de blancs plus ou moins éclairés, contrastes de la matière avec ses creux qui font avoisiner les procédés à l'oeuvre à la fois à ceux de la peinture, et par le vide autour des formes, à la sculpture.
Forte a été la tentation de choisir de mettre en scène parmi d'autres images le carré blanc sur fond blanc de Casimir Malevitch: mais quel pouvait être l'intérêt de refaire ce qui a été fait ?
Nous constatons que dans ce tableau (peinture à l'huile) si le carré blanc de Malevitch est visible sur un fond dit blanc, c'est que le fond dit blanc contraste d'être peint d'un blanc " teinté ".
Le fond ou le carré sont de teintes différentes, autrement dit, l'un ou l'autre n'est pas blanc.
Si le travail de restitution de ce tableau présente un intérêt au-delà de l'ironie du projet, c'est de ne pas jouer sur la couleur, mais sur l'état d'une même matière.
Dans cette présentation de figures de peintres divers, le fond est constitué du même blanc par la continuité des mêmes fils qui formes les images, mais la matière est mise en espace. Par cette démarche, le blanc fait sens en se substituant à toutes les couleurs des images modèles.