mercoledì 21 maggio 2014

STAËL, LA FIGURE À NU, 1951-1955 - MUSÉE PICASSO, ANTIBES





STAËL, LA FIGURE À NU, 1951-1955
commissaire: Jean-Louis Andral
Musée Picasso
Chateau Grimaldi - Antibes
17 Mai - 7 Septembre 2014

À l’occasion du centenaire de la naissance de l’artiste, le musée Picasso organise, avec la collaboration du Comité Nicolas de Staël, du 17 mai au 7 septembre 2014, une exposition dédiée au nu et à la figure dans l’oeuvre de Nicolas de Staël.
À partir de 1951 en effet, et jusqu’à sa disparition le 16 mars 1955, Staël renoue dans sa production avec les grands thèmes de la peinture, et en particulier avec celui du nu et de la figure féminine – que l’exposition d’Antibes illustrera en rassemblant, pour la première fois, un ensemble de peintures et de dessins souvent inédits qui lui sont consacrés.

« Nicolas de Staël von Holstein est né à Saint- Pétersbourg le 23 décembre 1913 (calendrier julien), soit le 5 janvier 1914 du calendrier grégorien.
Après avoir organisé, en 2005, l’exposition « Un automne, un hiver », consacrée aux six derniers mois de création de l’artiste à Antibes, et en 2011, l’exposition « La Vie dure », centrée sur les années passées à Nice pendant la Seconde Guerre mondiale, avec sa compagne peintre Jeannine Guillou, dans l’entourage de leurs amis réfugiés à Grasse – les couples Arp et Magnelli, Sonia Delaunay –, j’ai souhaité, pour le centenaire de la naissance de l’artiste, compléter ce qui devient un triptyque Staël par la présentation de « La Figure à nu ».
Ce projet est né de ma confrontation quotidienne avec son ultime nu peint, le Nu couché bleu réalisé à Antibes, tableau que son propriétaire a généreusement déposé au musée Picasso.
Ce chef-d’oeuvre est caractéristique de la dernière manière du peintre, avec la nouvelle matière fine qu’il adopta au début des années 1950, lorsqu’il remplaça le couteau, qui le faisait maçonner ses murs de couleurs, par le pinceau, en brossant les formes fluides de paysages et de nus, pour embrasser la peinture comme on embrasse une femme. […] »
(Jean-Louis Andral)